Réseaux sociaux et proxénétisme: Le réseau  »Femme lève-toi » s’indigne

Face à ce fléau grandissant, le réseau  »Femme lève-toi » a tenu, au cours d’un point de presse tenu le lundi 27 mai 2019, à manifester son indignation, mais aussi à pointer du doigt toutes les personnes responsables de cette dérive.

 »Aucune famille de notre pays n’est à l’abri de ce phénomène. C’est pourquoi, les femmes et les mères du réseaux  »Femme lève toi », ont tenu à faire la présente déclaration pour exprimer leur profonde indignation, et pour inviter chacun et chacune à un sursaut patriotique », a déclaré la porte parole du réseau, dans ces propos liminaires.

Ledit collectif s’est indigné par la suite que les enfants deviennent proxénètes, en plus d’être des prostitués.  »Le Gabon innove une fois de plus dans l’intolérabilité », à souligné la porte parole.

Le réseau  »Femme lève-toi » a critiqué le silence coupable des parents, et l’inaction des encadreurs pédagogiques et de l’Etat.  » Ils sont victimes du silence coupables des parents qui savent, mais qui ont peur de dénoncer. Ils sont victimes de la dégradation morale du milieu scolaire dans laquelle certains éducateurs sévissent comme des loups dans une bergerie, sans dénonciation, ni des collègues ni des parents, et sans aucune sanction de la hiérarchie administrative. Ils sont victimes enfin du laisser faire de l’Etat, qui n’assume plus ses fonctions de contrôle et de sanction des encadreurs déviants comme dans le passé, avec des visites inopinées d’inspecteurs scolaires dans les établissements ».

Le réseau  »Femme lève-toi », qui n’a pas omis de rapeller qu’un enfant est  »une grâce divine », a interpellé le Gouvernement, notamment, le Premier Ministre, les ministres de l’Education nationale, de la Justice, et de la Famille. Mais aussi les organisations non gouvernementales impliquées dans les questions d’éducation,et les associations des parents d’élèves qui sont  »étonnamment silencieuses sur le sujet ».

Enfin, les femmes dudit réseau ont exprimé  »le souhait que les adultes qui ont transformé ses mineurs en jouets sexuels soient identifiés et sanctionnés à la mesure de leur crime, conformément aux dispositions du code pénal de la République gabonaise. Nous souhaitons enfin que des solutions d’accompagnement psychique et morale soient mises en œuvre ».

Maxime OWONO

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