SOCIÉTÉ : LES INTERNAUTES DENONCENT LE MEDIOCRE ACCUEIL DU CHU D’ANGONDJE

Le récit glaçant d’une jeune femme sur un groupe de consommateurs a provoqué une forte indignation. Alors que sa fille est prise d’une forte fièvre, cette dernière se rend au centre hospitalier universitaire d’Angondje dans la commune d’Akanda, il est  à 2h30, sur place l’accueil est froid et inhumain « La fièvre là a seulement attendue cette heure pour arriver? Tant pis pour vous vous allez attendre là!!» Lui rétorque l’infirmière qu’elle croise.

A la lecture des commentaires il apparait que les personnel de l’hôpital d’Angondje sont coutumiers des faits. Propos blessants, humiliations, tout est fait pour que les patients regrettent d’avoir sollicité un service public pour lequel ils paient, par leurs impôts ou leurs contributions sociales.

Un autre commentaire démontre le niveau de déshumanisation des agents de cette structure :  «  J’y étais avec ma fille il y a pas très longtemps elle a fait quasiment 1 semaine d’hospitalisation. A peine 4 jours après sa sortie elle rebelote, fièvre vomissements et convulsions. Il est 22h j’y retourne car c’est également proche de chez nous  » madame allez à Jeanne Ebori c’est un enfant on ne prends pas les enfants en charge ici.( alors qu’elle y était en pédiatrie il y a moins d’une semaine) Je lui demande de regarder au moins la petite de lui donner quelques chose pour calmer la fièvre et éviter une nouvelle convulsion ensuite je pars. Elle me tourne le dos, s’en va en me disant  » Tout le temps que tu perds là tu devais déjà être à Jeanne Ebori «  il est 22h en plein couvre feu et j’ai pas de laisser passer et ma fille vient de faire une crise de convulsions…Le sentiment d’impuissance et de haine que j’avais ce jour… il y a que Dieu qui sait. » Plus loin, un malade en détresse se serait vu refuser l’accès à l’hôpital militaire car il s’agissait d’un jour..férié. Des récits qui fait froid dans le dos. 

Si dans ces cas précis il n’y pas eu «  morts d’hommes » il y a potentiellement des cas de mise en danger de la vie d’autrui doublé d’une incompétence et d’une méconnaissance des obligations des prestataires de santé de cette structure comme le rappelle avec des mots juste une autre internaute.

Face à ces comportements à rebours des efforts des pouvoirs publics, quels sont les recours pour les victimes ces comportements qui n’ont pas leurs places dans le système sanitaire gabonais ?

Qu’en pense le syndicat des personnel de santé dont la voix ne se fait entendre que pour revendiquer des avantages financiers ? Combien de personne sont passé de vie à trépas à cause de la nonchalance des personnel de santé qui redirigent parents et malades selon leur seule volonté. Il n’est pas rare de lire des récits dans lesquels des malades ont été chassé d’un hôpital pour un autre soit disant plus adapté à leur pris en charge. Certains ont fait ainsi fait le tour des hôpitaux.

Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de mètre de l’ordre dans cette cacophonie et d’informer clairement les populations sur les compétences de chaque structure hospitalière.

Le sentiment d’impuissance devant un médecin, Chewing-gum en bouche, mains en poches qui vous annonce qu’il faut aller dans un autre hôpital après vous avoir fait attendre une demie heure est un signe de médiocrité dont les milliers d’usagers de nos structures hospitalières se passeraient volontiers. Du côté des médias, il s’agira désormais de dénoncer ces pratiques avec les identités de leurs auteurs.

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