Au coeur d’une polémique et accusé d’agression, sur le président de l’ONG SOS Prisonniers Gabon, Lionel Engonga, le général de division Jean-Germain Effayong Onong, commandant en chef de la Sécurité pénitentiaire, a tenu à livrer sa part de vérité dans le cadre de cette affaire.
Face à la presse, le Co-chef s’st prêté au jeu de questions-réponses, en présence de députés. Le général Effayong a rejeté vigoureusement les allégations de violence. Il a souligné que la présence de Lionel Engonga dans l’enceinte de la prison était en violation d’une mesure d’interdiction en vigueur, ordonnant à ses hommes de le faire sortir. Ses collaborateurs ont appuyé cette version, dénonçant la provocation présumée de Lionel Engonga.
Le général Effayong a également rappelé l’interdiction persistante de la présence de Lionel Engonga dans l’établissement pénitentiaire, mettant en avant les règles en place. « J’ai été surpris de constater que le président de SOS Prisonniers Gabon se trouvait dans l’enceinte de la prison, à la maison d’arrêt des femmes (MAF) alors qu’il savait bien qu’il faisait l’objet d’une mesure d’interdiction. J’ai donc demandé à mes hommes de le mettre dehors » a-t-il indiqué.
Cependant, le président de SOS Prisonniers Gabon, craignant pour sa vie en raison de menaces et d’intimidations présumées de la part du général, maintient ses accusations.